Témoignages: elles nous racontent leur plus belle histoire d’amour
Ils s’aiment depuis 6 mois, 6 ans, 14 ans ou 45 ans… Peu importe le nombre d’années, leur amour avec un grand “A” est intact.
Huit couples nous parlent de leur rencontre, leurs débuts et leur présent.
C’est leur histoire
Ils ont chacun leur histoire avec leurs spécificités, mais peu importe le trajet pris, l’amour a toujours été présent et l’est encore…
“Je me disais qu’il ne s’intéresserait jamais à moi”
Émilie Dupuis, 34 ans, animatrice sur RTL-TVI et Bel-RTL et Jérémy 41 ans, coiffeur, un fils de 4 ans.
“Jérémy est le coiffeur partenaire de RTL. Je le croisais donc régulièrement, chez RTL ou en sorties. Je le trouvais charmant, c’était LE beau coiffeur de Bruxelles, mais casé, alors ça s’arrêtait là. De toute façon, vu son charisme et la différence d’âge (7 ans) entre nous, je me disais qu’un mec comme ça ne s’intéresserait jamais à moi, ni même ne me regarderait. Or, il m’a quand même avoué qu’un jour, quand j’avais débarqué dans son salon en jean et débardeur blanc, il s’était dit: ‘Waouh! Mais en fait, elle est canon Émilie!’ Depuis, quand je veux marquer des points, je remets mon jean et mon débardeur blanc! Un jour, on s’est retrouvés célibataires tous les deux, et on s’est rapprochés. C’était il y a 6 ans. Et il y a 4 ans naissait notre petit garçon. Jérémy est ambitieux, entrepreneur dans l’âme. Moi, je suis plutôt du genre anxieuse, il m’apporte cette stabilité qui me manque. Il m’a permis d’oser davantage, de passer des caps, d’avoir confiance en moi et d’être plus sereine. De mon côté, je crois que je lui apporte beaucoup d’amour. Je dis facilement ‘Je t’aime’ et j’essaie toujours d’apaiser les choses en cas de dispute. Nous menons des vies à 100 à l’heure, mais quand nous nous retrouvons, notre activité favorite est de passer du temps juste à trois, avec notre petit garçon”.
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Vous pouvez modifier vos choix à tout moment en cliquant sur « Paramètres des cookies » en bas du site.“Nous avons perdu 19 ans de bonheur”
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Marie-France, 64 ans, gardienne de la paix retraité, Tournai, et David, 63 ans, artiste-peintre, Betws-yn-Rhos (Pays de Galles).
“En 1999, j’ai vu, dans le magazine Flair, une annonce de David, un peintre gallois qui cherchait à correspondre avec des personnes désireuses d’approfondir leur anglais. Nous avons commencé à nous écrire, parfois deux lettres par semaine. Il corrigeait mes fautes d’anglais, me parlait de ses expositions, de sa vie… Il avait une autre correspondante belge qu’il avait rencontrée et avec laquelle il avait vécu une histoire d’amour, puis une rupture douloureuse. Il se confiait à moi, et je le soutenais. Puis il a rencontré une autre femme. Moi, je me suis mariée et, au bout de 10 ans, notre correspondance a cessé. Après mon divorce, en 2018, j’ai repensé à lui. J’ai retrouvé ses lettres et ai décidé de lui écrire à nouveau. Il a vite répondu. Nous avons convenu de nous voir à Londres… 19 ans après notre premier échange épistolaire. Je ne savais même pas à quoi il ressemblait… Nous sommes tombés amoureux dès que nous nous sommes vus. Depuis, je vais régulièrement au Pays de Galles. Il vient en février en Belgique pour quelques semaines, puis je repartirai quelques mois en Grande-Bretagne. Nous voulons vivre ensemble pour profiter de notre amour. Nous avons perdu 19 ans de bonheur, nous n’avons plus de temps à perdre!”.
“Nous avons mûri ensemble”
Mélissa, 31 ans, assistante en communication à l’UCLouvain, et Juan, 35 ans, père au foyer (ex-gérant d’un magasin de meubles), un enfant (et un deuxième en route), Mont-Saint-Guibert.
“Juan et moi nous connaissions juste de vue avant cette soirée du 5 octobre 2007. J’étais dans un bar avec une amie lorsque des garçons ivres sont venus nous importuner. Juan est alors intervenu pour dire qu’il était avec nous et éloigner le groupe. Est-ce son côté sauveur? Son déhanché latino sur la piste de danse ensuite? La discussion à bâtons rompus sur le chemin du retour où nous avons parlé de nos rêves respectifs? Ou le ciel plein d’étoiles? Toujours est-il que nous nous sommes embrassés et que notre histoire a commencé. C’était il y a 12 ans. En nous rencontrant tôt, nous avons pu prendre le temps de nous connaître, de nous apprivoiser (au début, on se séparait tous les 6 mois!), de mûrir ensemble, de développer une belle complicité entre nous. Et ce, malgré nos différences culturelles (ndlr: Mélissa est Belgo-congolaise, Juan est Colombien) et de religion. Je suis croyante et Juan est athée, il est hyper-cool comme tous les Sud-Américains, alors que je suis hyperorganisée. Mais grâce aux compromis, à la communication, à son attitude positive en toutes circonstances, notre histoire a pu grandir et se solidifier. Nous nous sommes mariés en 2015 en Belgique et nous comptons renouveler nos vœux en Colombie en 2025”.
“Le handicap de Luc a permis à notre couple d’exister”
Geneviève, 52 ans, coach de vie et Luc, 55 ans, formateur en construction, échevin et paratriathlète, Amay.
“Luc était le collègue d’une de mes sœurs. Elle tenait absolument à me le présenter. Mais en apprenant qu’il avait été amputé d’une jambe après un accident et qu’il portait une prothèse, je n’étais plus du tout emballée. J’ai tout de même fini par accepter la rencontre. Et… j’ai été séduite: champion de natation, il avait une carrure d’athlète qui me plaisait beaucoup. Et une philosophie de vie que je n’avais jamais vue chez personne – en réalité, il commençait seulement à remonter la pente après le choc de son amputation. Mais allais-je pouvoir passer au-dessus de son handicap? Un jour, je lui au exposé franchement toutes mes craintes. Il a répondu à chacune avec bienveillance et humour. Il m’a néanmoins fallu du temps pour apprivoiser la situation. Mais si le handicap occupait une grande place dans notre vie au début, aujourd’hui, 14 ans plus tard, il n’en a plus aucune. Je dirais même qu’il a sans doute permis à notre couple d’exister, car avant son accident, Luc était un homme très différent, centré sur son travail, l’argent et les sorties. Nous avons aujourd’hui beaucoup de valeurs en commun, et principalement l’aide aux autres. Nous sommes très complices et complémentaires. Je pense que beaucoup de gens envient notre couple, mais nous y travaillons chaque jour”.
“Sans l’émission, nous ne nous serions jamais rencontrés”
Charlotte, 22 ans, future psychomotricienne, Mettet, et Cédric, 24 ans, agriculteur, Lessines.
“Cela faisait 5 ans que j’étais célibataire, confie Cédric. Je sortais beaucoup, mais je n’osais pas aller vers les filles, sinon sur le registre de l’amitié. Je regardais l’émission L’amour est dans le pré depuis longtemps et je me disais ‘pourquoi pas moi?’ J’en ai parlé à des amis et ce sont eux qui m’ont inscrit. C’est vrai que la perspective de passer à la télévision me stressait, mais j’étais prêt à tout pour rencontrer la bonne personne”. “Moi, raconte Charlotte, je voulais trouver le grand amour. Et lorsque j’ai vu Cédric à la télévision, j’ai ressenti un énorme flash”. La suite, les fans de l’émission la connaissent: gros coup de cœur réciproque lors du speed dating et des sentiments qui éclatent lorsque Cédric choisit finalement Charlotte. “Elle a toujours le sourire”, dit-il d’elle. “Il est tout le temps aux petits soins pour moi”, dit-elle de lui. Cela fait 6 mois qu’ils sont ensemble, mais ils voient déjà plus loin: une cohabitation dès la fin des études de Charlotte et un bébé dans la foulée. “Nous habitons à 1h15 de route l’un de l’autre, précise Cédric, sans l’émission, nous ne nous serions jamais rencontrés”.
“Nous sommes amoureux depuis plus de 45 ans”
Joëlle, 61 ans, animatrice auprès de personnes handicapées, et Serge, 61 ans, policiers à la retraite, mariés, une fille et une petite-fille, Haine-Saint-Pierre.
“Nous nous sommes rencontrés quand nous avions 14 ans (nous sommes nés à 3 jours d’intervalle),lorsque l’école des garçons a fusionné avec l’école des filles. Très vite, nous ne nous sommes plus quittés. À l’époque, nous ne pensions pas au futur. Nous nous embrassions sur le palier entre deux cours, nous allions au café du coin avec les jeunes, nous nous téléphonions depuis les cabines téléphoniques, nous nous écrivions de longues lettres d’amour… Puis à 18 ans, après nos études, naturellement, nous avons échangé nos de fiançailles sur le parking d’un supermarché! Et nous nous sommes mariés 2 ans plus tard, surtout parce qu’à l’époque, c’était la seule façon de vivre ensemble. Puis le temps à passé, avec ses bonheurs (nous avons eu une fille), ses joies, mais aussi ses peines, de décès de proches, la maladie qui nous attaque et revient plusieurs fois, la vie quoi! Qui peut dire que son couple va tenir? Surtout quand on se rencontre si jeunes! Il n’y a pas de recette miracle, juste la chance d’avoir trouvé la bonne personne au bon moment, d’avoir toujours privilégié le temps à l’argent et de suivre le même chemin, côte à côte, dans la complicité, en le parsemant de petits plaisirs, de petites attention, de surprises, pour éviter la routine”.
“Notre aventure était censée n’être qu’un amour de vacances”
Priscilla, 26 ans, secrétaire médicale et étudiante et Romain, 30 ans, responsable commercial, Bruxelles.
“En juin 2018, je suis partie seule, sac au dos, pour voyager au Costa Rica et au Nicaragua. La première semaine de mon séjour, j’ai rencontré Romain, un Français, dans une auberge de jeunesse. Nous étions loin de tout, très libres dans nos têtes. Nous avons eu une aventure qui était censée n’être qu’un amour de vacances. Romain vivait à Munich, à 700 km de chez moi: ça n’avait aucun sens de commencer une histoire. Au bout de trois jours, nous avons repris notre route. Nous avons néanmoins continué à nous envoyer des messages pendant mon séjour: comme j’étais seule, c’était à lui que je racontais mes petites galères. De retour dans nos pays respectifs, nous avons eu envie de nous revoir. C’était bizarre: après tout, nous ne nous étions vus que 72 heures. Ce week-end à Munich, ainsi que les suivants en Belgique, en France, en Allemagne… furent parfaits et nous avons décidé de donner une chance à notre histoire. Et au moment où ces allers-retours commençaient à nous fatiguer et à peser sur notre couple, Romain a postulé pour un job à Bruxelles et l’a obtenu! Nous vivons ensemble depuis septembre dernier et projetons de nous marier à la fin de mes études. Mais dans l’intervalle, nous voulons avant tout profiter de notre couple, de notre jeunesse et de chaque saison qui passe”.
“Pourquoi attendre? Nous avons l’impression de nous connaître depuis très longtemps”
Axelle, 25 ans, secrétaire de direction et Romain, ingénieur en construction, Moha.
“Le 13 juillet dernier, je participais comme bénévole à la Célibat’Race, une course-relais pour célibataires. J’étais là uniquement pour rendre service, car je venais de mettre un terme à une relation compliquée de 8 ans, et je préférais être seule pour savoir ce que je voulais vraiment. C’est là que Romain, venu avec ses copains pour rigoler, m’a repérée… Il m’a invitée à boire un verre. J’ai eu l’impression qu’on parlait pendant 5 minutes. En réalité, ce verre a duré 1h30! 10 jours plus tard, nous sommes partis à Disneyland tous les deux, et nous avons échangé notre premier baiser devant le château de la Belle au Bois Dormant. À notre retour, je suis allée dormir chez lui et… je n’en suis plus partie! Nous venons d’acheter une maison et le bébé ne devrait plus tarder. Pourquoi attendre? Nous avons l’impression de nous connaître depuis très longtemps, un peu comme si nous avions déjà été en coupe dans une vie antérieure. Tout est parfait entre nous. Il est tout ce que j’attendais d’un homme. Avant moi, Romain pensait que dans un couple, il faut faire des concessions, qu’on n’aime pas forcément tous les aspects de l’autre. Il a changé d’avis depuis! Je suis persuadée que c’est le destin qui nous a réunis. Tout s’est mis en place pour que je sois sur son chemin. Il est mon âme sœur, c’est sûr”.
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