Le Japon découvre la sexualité grâce à des ateliers
La sexualité est une sujet quelque peu tabou chez nous, mais il l’est encore plus au Japon. Très peu informés sur le sujet, les Japonais, de plus en plus curieux, sont nombreux à se rendre à des ateliers “sexo” pour tout connaître de leur corps.
Le journal américain, le New York Times, est parti à la rencontre de Japonais qui participent à des réunions publiques sur l’éducation sexuelle. Des lieux où ils peuvent parler et poser toutes leurs questions sur la sexualité, le tout ouvertement et librement.
Des cours virtuels vers des cours en direct
À la tête des ces réunions, Zhao Jing, la fondatrice d’une marque de sex-toys chinois. Cette femme ayant flairé le peu de connaissances des Japonais sur le sexe, elle a débuté par des cours d’éducation sexuelle en ligne, en direct. Elle a vite compris qu’il y avait du boulot et s’est alors lancée dans la création d’ateliers. Aujourd’hui, le Japon les propose dans six villes du pays et ce sont essentiellement des femmes qui s’y rendent!
Les femmes sont les plus intéressées
Ces ateliers, où la parole est libre, sont décrits comme positifs et sûrs par Zhao Jing. Tout le monde est le bienvenu, il n’y a aucune restriction, ni au niveau de l’âge, ni de l’orientation sexuelle. Le but de tous est vraiment de venir chercher des informations sur le sexe. Bien que tout le monde soit le bienvenu, les femmes sont les plus enthousiastes à connaître comment fonctionne leur corps. Il y a d’ailleurs eu un atelier consacré à l’orgasme féminin, qui a permis d’aborder une multitude de sujets: “les zones érogènes des femmes, la différence entre la pornographie et la réalité, ou les meilleures positions pour atteindre l’orgasme féminin”, expliquait Zhao Jing au New York Times. Il y a tout de même certains hommes qui osent franchir la porte comme ce jeune homme de 22 ans: “Nous avons très rarement l’opportunité d’apprendre des choses sur le sexe”.
Un bon point pour la santé publique
Au-delà d’en savoir davantage sur la sexualité, c’est un moment d’échange et où Zhao Jing peut vendre ses sex-toys. C’est aussi un bon point pour la santé publique car les jeunes sont très peu sensibilisés aux maladies sexuellement transmissibles, ainsi qu’à la contraception. D’ailleurs, en fin de réunion, tous les participants repartent avec des préservatifs et du lubrifiants.
Bien que la Belgique soit légèrement en avance d’un point de vue de la sexualité, elle devrait prendre exemple sur cette initiative!
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