Les violences conjugales durant la Coupe du Monde, une réalité
Dans une campagne de sensibilisation glaçante, le National Centre for Domestic Violence soulève une problématique dont on parle peu: les violences conjugales durant le Mondial de football.
Les chiffres en attestent malheureusement: il existe une corrélation entre la tenue de compétitions sportives, telles que la Coupe du Monde de la FIFA, et l’augmentation des violences conjugales. L’Université de Lancaster a analysé les cas de violences domestiques durant les tournois de 2002, de 2006 et de 2010, et en moyenne 79,3 agressions sont reportées les soirs de matchs, contre 58,2 habituellement. Les femmes sont donc davantage battues lors du Mondial de football, surtout lorsque l’équipe que supporte l’agresseur perd. Par ailleurs, le nombre de victimes croît d’année en année: en 2010, 99 incidents étaient reportés les soirs match, contre 64 en 2002.
Des campagnes de sensibilisation
Dans le cadre de la Coupe du Monde, le National Centre for Domestic Violence a dévoilé une campagne de sensibilisation, créée par l’agence J. Walter Thompson London. Celle-ci se compose de photos évocatrices sur lesquelles les blessures et les ecchymoses dessinent le drapeau du pays vaincu. En légende, on peut lire “si l’Angleterre/la Suisse/le Japon est battu(e), elle le sera aussi”.
En 2014, l’association Tender Education & Arts montrait une femme angoissée à l’idée que l’Angleterre ne perde le match. Le spot télévisé se terminait par ces mots: “Personne ne voulait voir l’Angleterre gagner plus que cette femme”.
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