Je veux des poules: la check-list en 9 points
Vous avez envie d’adopter une poule et d’être couverte d’œufs frais chaque jour au petit-déjeuner? Avez-vous seulement tout ce qu’il faut pour vous lancer? On fait le compte.
Peu contraignantes, faciles à vivre, anti-gaspi… Sur papier, les poules ont bien des avantages. En plus, les enfants et adolescents adorent s’occuper de ces petits êtres rigolos. Avant d’envisager d’accueillir des poules au fond du jardin, il y a toutefois quelques infos utiles à connaître.
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Combien d’œufs par jour?
Avant de vous engager, sachez que l’espérance de vie d’une cocotte est d’environ 10 ans. Après 3 ans, elle pondra moins, et à partir de ses 8 ans, elle ne pondra plus. Bon à savoir: 2 poules peuvent fournir en œufs une famille de 4 personnes.
Mon jardin est-il assez grand?
Il faut compter entre 10 et 12m² par poule pour que cette dernière puisse se nourrir et gambader à son aise. Il est aussi important pour leur bien-être (et donc, pour vos œufs) que vos poules puissent gratter le sol et picorer l’herbe.
La bonne orientation?
Évitez d’installer un poulailler en plein soleil ou dans un coin de jardin exposé aux courants d’air.
Construire un poulailler est obligatoire?
Une poule a tendance à gratter le sol. Si vous laissez ces animaux à 2 pattes en liberté dans le jardin, elles risquent d’abîmer votre pelouse. Offrez-leur un bout de terrain bien à elles, que vous penserez à grillager avec une clôture d’au moins 1,20m de hauteur. Cela tiendra éloignés les prédateurs (renards, rapaces…) ainsi que de potentiels nuisibles (comme les rats) qui pourraient grignoter dans leur enclos. À l’abri, elles pondront en toute tranquillité. Et puis, ça les empêchera aussi de se faire la malle à coup d’ailes.
Jamais l’une sans l’autre?
Les poules sont des êtres sociables: une volaille seule pourra déprimer et sa santé risque d’en pâtir. Si vous décidez d’en adopter, prenez-en plusieurs pour qu’elle ait des consœurs avec qui passer leurs journées! Et lorsque vous leur rendrez visite, n’hésitez pas à leur parler. Elles ne vous répondront probablement pas, mais sachez qu’elles apprécient la présence et la voix humaine.
Comment s’en occuper?
Pour prendre soin du poulailler, de ses occupantes, et pour ramasser leurs œufs, il faut compter une petite quinzaine de minutes par jour. Avant d’adopter quelques cocottes, assurez-vous de disposer de ce temps. Une fois par semaine, il sera aussi nécessaire de nettoyer le poulailler pour éviter une éventuelle prolifération des bactéries dues à un manque d’hygiène.
Que mangent les poules?
Les poules sont omnivores: insectes, herbe (elles aiment aussi les mauvaises, profitez-en quand vous travaillez au jardin), graines, restes de repas, épluchures… Elles mangent de tout! Lorsque vous leur apportez de la nourriture, n’hésitez pas à tout disperser pour les stimuler.
- Pour que la ponte soit bonne, leur alimentation quotidienne idéale doit être composée à 70% de céréales et de graisses et de 30% d’ingrédients contenant des protéines. Pensez à surveiller leur alimentation de près en hiver et à leur donner un coup de pouce, car avec les sols gelés, elles trouveront plus difficilement à manger, et le froid leur demandera une plus grande dépense énergétique. Vous pouvez dès lors ajouter des restes de viande ou de poisson à leur ration.
- N’oubliez pas leur ration quotidienne d’eau propre et claire: entre 0,5 et 1l.
- Très routinières, les poules aiment manger à heure fixe. Ne ratez pas le coche!
Attention tout de même, quelques ingrédients leur sont interdits (feuilles de poireaux, céleri, peaux des oignons, des bananes, des agrumes, du kiwi, et les restes trop salés ou épicés).
Que dit la commune?
Avant d’investir dans un poulailler, renseignez-vous auprès de votre commune. Cette dernière pourra vous indiquer le nombre maximal d’animaux autorisés sur votre propriété, les conséquences liées à une mauvaise hygiène (prolifération de parasites) ou aux éventuelles nuisances sonores. En général, pour un élevage en dessous de 30 poules, il n’est pas nécessaire de rédiger une déclaration ni de demander un permis d’urbanisme. En revanche, les règles concernant le bien-être animal ne sont pas à négliger (abriter les volailles des facteurs climatiques, nettoyer régulièrement, leur assurer suffisamment d’espace…).
Faut-il un coq?
À moins que vous n’ayez besoin d’un réveil matin, avoir un coq dans la basse-cour n’est pas nécessaire (c’est souvent lui qui pose problème dans le voisinage…). Ce dernier est utile si vous souhaitez avoir des œufs fécondés, c’est-à-dire des poussins. À ce moment-là, il faudra aussi choisir l’une ou l’autre poule couveuse, ces dernières couvent naturellement les œufs et s’occupent ensuite de leur portée.
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